Aides pour le Développement Durable en Nouvelle-Aquitaine (ADDNA)

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Toute offre / demande de mécénat publiée sur cet espace internet de mise en relation a fait l’objet d’une acceptation par le Pôle régional mécénat Nouvelle-Aquitaine.
Cela signifie que, sur la base des éléments déclarés par le mécène / le porteur de projet, elle est compatible avec les finalités de cet espace internet, en particulier qu’elle a vocation à contribuer à l’accélération de la transition écologique et aux Objectifs de développement durable de l’ONU (voir la « Notice de bon usage » et la sous-rubrique dédiée « Développement durable, transition écologique et mécénat »).
D’autres offres / demandes de mécénat relatifs à des projets en Nouvelle-Aquitaine, mais non publiées ici car ne répondant pas aux finalités de cet espace internet, sont susceptibles de vous intéresser (voir la sous-rubrique « Contacts et ressources utiles »).

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Culture et Patrimoine | Santé | Social
[ Référence : D-114 ]

Lecture à voix haute pour lutter contre l'isolement des personnes âgées en maisons de retraite (Lire et Sourire)

Mécénat de compétence Mécénat financier

Lire et Sourire apporte, par la lecture, des moments d’évasion et de bonheur à des personnes âgées fragilisées, esseulées par leur entrée en maison de retraite.

Des séances de lecture à voix haute, individuelles ou collectives, sont proposées dans les établissements pour améliorer le bien-être des résidents, stimuler leurs capacités cognitives, créer des liens sociaux intergénérationnels et permettre un accès égal à la culture.

Ces lectures sont assurés par des bénévoles ou des salariés en mécénat de compétences lorsque des partenariats sont créés avec des entreprises locales. Les lecteurs sont accompagnés par l'équipe salariée de l'association. Nous adoptons une stratégie 3R pour ce qui concerne les livres utilisés lors des lectures : nous collectons et mettons à disposition de nos lecteurs des livres de seconde main et les encourageons à emprunter les ouvrages en bibliothèque (en finançant si besoin des cartes de bibliothèques).

Expérimenté depuis 4 ans dans le Rhône, opérationnel dans plus de 70 établissements partout en France, nous avons l’ambition d'accélérer le déploiement de ce projet en Nouvelle-Aquitaine en créant une antenne locale dans la région.

Une antenne locale consiste concrètement en un recrutement de salariés (1 dans un premier temps puis un binôme) implantés sur le territoire concerné pour gérer les partenariats existants mais aussi les développer : nouveaux établissements (jusqu'à 100 par binôme), nouveaux bénévoles à recruter, former, accompagner..., synergies à créer avec les acteurs locaux...

Nous nous appuyons pour cela sur un modèle économique relevant de l'économie sociale et solidaire. En plus du fonds de dotation créé en 2011, nous avons créé une association pour porter opérationnellement le projet et le changement d'échelle. Cette association bénéficie d'une diversification de ses ressources et sources de financement issues des cotisations, du mécénat et dons privés et, dans une moindre mesure, de subventions publiques.

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Date de clôture :

17/10/2025

Thématiques de la transition écologique :

Economie circulaire | Solidarité écologique

Objectifs de développement durable :

Bonne santé et bien être | Inégalités réduites

Territoires concernés :

Charente (16) , Charente-Maritime (17) , Corrèze (19) , Creuse (23) , Deux-Sèvres (79) , Dordogne (24) , Gironde (33) , Haute-Vienne (87) , Landes (40) , Lot-et-Garonne (47) , Pyrénées-Atlantiques (64) , Vienne (86)

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Design des mondes ruraux (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs)

Mécénat de compétence Mécénat en nature Mécénat financier

Design des mondes ruraux est un programme délocalisé de l’École des Arts Décoratifs dans le Périgord Vert dédié au développement des territoires ruraux par le design et fonctionnant selon un principe de réponse à des problématiques situées, en relation étroite avec les acteurs de terrain.

Le programme fonctionne à la fois comme une résidence, un laboratoire, un bureau d’études et un incubateur et entend aussi sensibiliser les acteursdes mondes ruraux aux pratiques du Design.

La formation peut accueillir 6 à 8 étudiants. Elle s’organise sur une année universitaire, de septembre à juin, autour de trois projets d'étude en immersion, provenant de collectivités, d’institutions, d’entreprises, d’associations ou d’individus, permettant aux étudiant·es de se confronter à des enjeux réels. Les commandes portent sur des sujets prioritaires pour le territoire mais susceptibles de concerner la ruralité en général.

Le design, en ce qu’il accorde une importance capitale aux usages, a un rôle fondamental à jouer sur les champs d’application insuffisamment explorés de la ruralité, en participant notamment à la dynamisation des territoires. Réciproquement, les territoires ruraux en ce qu’ils concentrent et exacerbent les grands sujets de notre temps constituent des espaces d’expérimentation privilégiés pour le design.

Confrontés à diverses formes de déprise, engagés dans une dynamique de transition que les crises tendent à accélérer, les territoires ruraux concentrent les grands sujets de notre époque, avec un caractère plus aigu, plus urgent qu’ailleurs : la mobilité, les services au public, le vieillissement de la population, la santé, la fracture numérique, l’alimentation, les formes de convivialité et d’organisation du travail, etc.

En se saisissant de l’échelle des territoires, l’École des Arts Décoratifs souhaite contribuer à former une génération d’artistes et de designers engagé·es en faveur d’une transition vers un mode plus durable et soucieux de réinventer nos façons de vivre

Le programme poursuit trois objectifs principaux :

- S’appuyer sur l’École des Arts Décoratifs, son ingénierie pédagogique, l’excellence de sa formation en design et sa marque à rayonnement international, pour œuvrer en faveur de la redynamisation d’un territoire en phase de déprise ;
- Orienter le design sur le champ d’application de la ruralité et valoriser sa capacité à être un vecteur d’innovation sociale et de régénération territoriale.
- Construire un laboratoire de l’innovation publique et sociale par le design en milieu rural en œuvrant à une acculturation mutuelle des acteurs publics et des designers.

Fonctionnement

Durant une année universitaire (de septembre à juin), la formation s’organise autour de trois commandes ou projets d'étude en immersion, provenant de collectivités, d’institutions, d’entreprises, d’associations ou d’individus, permettant aux étudiant·es de se confronter à des enjeux réels. Les commandes portent sur des sujets prioritaires pour le territoire mais susceptibles de concerner la ruralité en général.

Encadrés par des enseignants référents de l’Ecole des Arts Décoratifs et nourris par l’intervention ponctuelle d’artistes et théoriciens invité·es (géographe, sociologue, anthropologue, spécialiste des mondes ruraux…), les étudiants aux profils variés bénéficient d’un accompagnement tout au long de l’année leur permettant de se familiariser avec une approche située et des méthodes innovantes et collaboratives modifiant durablement leurs pratiques.

Le développement et la pérennisation du projet dépendant fortement de sa capacité à générer un impact réel et durable sur le territoire, une démarche d’évaluation d’impact de long terme est inscrite au cœur du programme.

Des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur sont expressément centrés sur cette thématique et un étudiant-chercheur est intégré à l’expérience à compter du second semestre pour mener l’étude de terrain.

Le programme bénéficie par ailleurs de l’apport d’un comité d’orientation stratégique composé de personnalités qualifiées qui portent une attention particulière à l’évaluation du programme et à la prise en compte des résultats dans la redéfinition stratégique du programme.

A l’issue de la première année pleine de ce programme, durant laquelle le canevas de la future évaluation d’impact a été dessiné, quatre effets majeurs ont pu être observés :

1. La valorisation de l’image que les habitant·es ont de leur territoire : en étant perçu par le truchement du regard d’une institution prestigieuse et de jeunes designers découvrant le territoire, celui-ci apparaît sous un nouveau jour, riche d’un grand potentiel auprès de ses habitant·es ;

2. La participation des acteurs du territoire aux réflexions sur son administration : des outils de mise en partage du travail mené ont permis aux habitant·es de s’emparer des problématiques posées et de contribuer aux réflexions en cours ;

3. L’inclusion des solutions proposées aux projets d'amélioration : les commandes ont impacté les structures, les lieux ou les domaines dans lesquels elles se sont déployés (la Cité scolaire et la politique en faveur de la jeunesse, l’EHPAD et les métiers du soin, les savoir-faire et les acteurs de l’économie solidaire) en orientant les futurs projets de développement / investissement.

4. Une évolution des pratiques de designers impliqué·es et un impact durable sur leur trajectoire professionnelle : sensibilisé·es aux enjeux de politiques publiques durant l’expérience, les designers de la première promotion sont aujourd’hui engagé·es dans des projets à taille humaine connectés aux enjeux des territoires dans lesquels ils et elles s’investissent.